Marc Wauters, le président de Modal Charleroi Volley avant le début de la saison à Farciennes: "Faire mieux que la saison dernière…"
C’est un minimum pour une équipe de Charleroi qui ne veut plus vivre un championnat catastrophique
- Publié le 11-10-2018 à 09h57
- Mis à jour le 11-10-2018 à 09h59
C’est un minimum pour une équipe de Charleroi qui ne veut plus vivre un championnat catastrophique Très actif sur le marché des transferts, Modal Charleroi Volley attend le début de saison avec impatience. À quelques jours de la reprise, le président, Marc Wauters, a accepté de préfacer la saison.
Le président est content de sa compagne de recrutement ?
"Il est un peu tôt pour le dire. On fera le point, après plusieurs rencontres. On a trouvé des profils intéressants. On a pu profiter de l’arrivée de deux centrales, dernièrement. Ces filles nous manquaient. Mais, dans l’ensemble, je pense que le groupe est mieux balancé."
Vous ne voulez plus vivre la même saison que l’année dernière ?
"C’est simple, je ne veux plus en parler. Je peux parler du noyau actuel. J’ai pu constater une envie de travailler et une bonne ambiance."
C’est une saison particulière, en ligue A…
"J’ai bien l’impression que de nombreuses équipes ont pu compter sur de bons renforts, même les formations du bas de classement. Il faudra batailler ferme pour obtenir chaque point. Je pense que l’écart se réduit, au fil des saisons, entre les différentes formations. Ce sera un championnat bizarre."
Au cœur cette étrangeté, quel sera votre objectif ?
"Faire mieux que la saison dernière. Vous me direz que ce n’est pas difficile. On avait obtenu la neuvième place… Si on venait à faire pire, ce serait une véritable catastrophe."
Le retour de Farciennes est une bonne chose ?
"C’est un club wallon en plus au sein de l’élite. Cela ne peut être que bénéfique. Il s’agit d’un derby. J’espère que le public va suivre. Farciennes a fait de nous un favori. Je me méfie de ce premier match du championnat. Il est toujours délicat à négocier."
Vous allez croiser Hanne De Haes.
"Elle venait encore régulièrement à la salle Ballens. Ce sera un plaisir. Elle a décidé de sortir de sa retraite. C’est bien pour elle, même si ce sera difficile. Par contre, son expérience est un atout."
Et vous, avez-vous un atout dans votre manche ?
"J’ai un coup de cœur. Mais je le garde pour moi. J’attends de voir s’il se vérifie. Mais je suis surtout content de pouvoir compter quelques Belges comme Marine Hannaert et Juliette Thévenin."
À propos de joueuses nationales, c’est le but de votre école des jeunes ?
"C’est le rêve ultime, mais aussi utopique. Mais je souhaite pouvoir intégrer des éléments de chez nous au sein de notre équipe première. Je sais que Christian Thévenin fait de l’excellent travail. On compte déjà 80 jeunes. C’est de bon augure pour la suite."
“Une bonne ambiance”
Après une saison difficile pour ne pas utiliser un autre mot, les filles de Monceau veulent retrouver leur rang.
“On n’a plus envie de vivre un championnat sans véritable enjeu”, insiste Marine Hannaert, une des plus anciennes du noyau. “D’après les échos, on parle du Top 4. C’est encore un peu tôt pour se positionner. Mais il y a des qualités dans ce groupe.”
Dans une Ligue A où toutes les équipes ont pu profiter de bons renforts, il est difficile de se situer.
“Avant, on avait une formation avec toutes les bonnes joueuses. Cette année, ces dernières ont décidé de rejoindre différentes équipes.” À Charleroi, l’ambiance est bonne. “Les nouvelles apportent un plus. Le groupe est jeune. Il se comprend bien. Il y a l’envie de travailler ensemble. Les matches amicaux étaient intéressants. On doit s’en servir pour lancer notre saison.”
L'équipe
Entraîneur : Ion Dobre
Assistant coach : Stéphane Dupret
Le noyau
Attaquantes : Tamara Kmezic; Erine Mazuin; Julie Hanon.
Libéros : Marine Hannaert
Postes 4 : Laura Milos; Ozana Nikolic; Juliette Thévenin.
Centrales: Natalia Perlinska; Clémence Garcia-Carriere; Yasmine Ait-Atmane; Dorotea Cosic.
Passeuses : Daniela Kancheva; Marta Biedzak